vendredi 5 avril 2013

La cabane à sucre

Après toute l'eau de notre précédente aventure (comment ça vous n'avez pas lu ?), nous avons décidé, quelques jours plus tard, de nous "sucrer le bec".

Et oui, ces derniers jours, c'est le "temps des sucres", c'est à dire le temps où il fait assez froid la nuit (température inférieur à 0°C) et assez chaud la journée (supérieur à 0°C, logique ;-) ).
Ce qui fait que les érables produisent une grande quantité de sève liquide qui deviendra, après traitement, le fameux sirop d'érable.




Et voici une forêt d'érable avec leurs seaux récupérateurs de sève. En fonction des températures, plusieurs seaux peuvent êtres attachés au même arbre pour pouvoir récupérer plus de sève (il s'agit du revenu premier des cabanes à sucre, en dehors des repas et cartes postales).




Et voila un seau à sève ouvert. Vous pouvez voir un petit tube inséré directement dans l'arbre permettant de faire couler la sève. Pour l'avoir goûtée, cette sève a un très léger gout d'érable, mais rien de comparable au sirop.




Et c'est dans cette bâtisse qu'a lieu la transformation de la sève en sirop. Il s'agit du bouilloire.




Et voici le bouilloire de près. C'est dans cette machine que la sève d'érable va bouillir et que l'eau va s'évaporer. Après plusieurs passages dans différentes parties du bouilloire, le sirop est filtré puis versé dans une cuve pour ensuite différentes transformations ou mise en bouteille.

Ici, il existe plusieurs teinte du sirop d'érable, allant de très claire à foncé.
Le plus clair ayant un gout moins prononcé que le foncé, les utilisations diffèrent en fonction du choix de l'utilisation et du gout. 

En France, on peut trouver la plupart du temps du sirop de teinte moyenne, pouvant être utilisé dans la plupart des cas.




Bon après ce petit cours rapide, voici la cabane. Le lieu attendu de tous.




Nous voila au chaud. Tout l'intérieur est assez rustique, bien que dans cette cabane, l’électricité soit présente, contrairement à plusieurs autres, voulant faire plus typiques.




Et voila la salle du repas. Toujours très typique et souvent bien remplie, avec une ambiance chaleureuse habituelle au Québec.




Et voici notre repas. Comme dans beaucoup de cabanes à sucre, un large panel de produit est offert et permet de goûter ce que l'on veut. Et tout à volonté. 

Sur la photo, vous pourrez voir le jambon à l'érable, une part de tourtière, de l'omelette de cabane (soufflée avec de la poudre à pâte. Si vous êtes curieux de savoir ce que c'est, il s'agit d'une poudre comprenant bicarbonate de soude et autres éléments gonflant à la chaleur), de la purée maison et des "beans".

Ces derniers sont un poison pour tout diabétique mais un "kit de survie" pour tous les hypoglycémiques. En effet, dans la composition de ce plat entre de la cassonade, de la mélasse (un "déchet" de la purification du sucre blanc) et du sirop d'érable. 

Le taux glycémique et calorique de ce plat est trop élevé pour pouvoir le citer sans faire mourir quelqu'un, ce détail restera donc secret.




Et là, c'est le dessert. Pancakes et tarte au sucre, parfait pour les diabétiques. La recette est simple, une pâte à tarte, du sucre, de la cassonade, du sirop d'érable et de la crème épaisse (oui, il ne faut pas que du sucre, il faut un peu de gras aussi, pour tenir tout le sucre ensemble).

Et voila. Après tout ça, nous avons eu le droit à une tire sur neige puis une petite balade pour digéré (indispensable).

C'est la fin de notre aventure à la cabane. J'espère que ça ne vous a pas trop donné faim. Bon aller on avoue. On a suffisamment accrochés pour y retourner dans quelques jours. 

Pour le prochain article, je devrais vous parler du défilé de la Saint-Patrick, que les amateurs de bières et de Whisky connaissent et fête allègrement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire